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Des bisons sur la Côte d’Azur
27 Sep 2014 Admin 0
Des bisons se reproduisent sur la Côte D’Azur
La réserve biologique des Monts d’Azur, à Thorenc (06), où plus de 500 espèces sont représentées: Cerfs, sangliers, chevaux, mais aussi des bisons…il y a une trentaine au total et pour eux l’été s’est très bien passé. Un été carnet rose: 9 petits bisoneaux sont nées. Une première depuis la réintroduction de cette espèce en France.
C’est à tâtons qu’il faut s’approcher du troupeau, en période de naissance les femelles bisons sont sur le qui-vive. Elle pourrait charger au moindre bruit.
« Il y a un petit de 2 jours, juste là-bas avec sa mère. Il croit que comme ça commence la période de naissance. Alors évidemment c’est dans la période des premières heures comme ça, ils sont très sensibles aux prédateurs. Enfin, ils ne sont pas très aptes à fuir devant le prédateur. Et on a eu quelques prédations, donc les s’adaptent immédiatement et deviennent très méfiantes. »
Méfiante au point de constituer un rempart de protection autour des petits, par prudence, le vétérinaire n’approche pas à plus de 20m.
« L’emplacement de la nurserie vous voyez, on a 4 petits tout seul là-bas, un peu isolé du troupeau. C’est ça la nurserie là-bas, pour aujourd’hui. »
Aujourd’hui le troupeau compte 35 adultes, et cette année 9 petits ont vu le jour, assez pour garantir l’avenir de l’espèce. Le bison a été réintroduis en France en 2005, ici, dans les Alpes-Maritimes.
« Donc ce bison, il a existé en France, il s’est éteint en France selon les auteurs entre l’an 1000 et 1400. Le bison d’Europe était le plus grand mammifère d’Europe, et c’est vraiment le jardinier principal des écosystèmes européens. Le seul vecteur possible au XXIe siècle qui va permettre justement aux plantes de s’en sortir, c’est les animaux sauvages. Car ils vont être capable en consommant les plantes, consommer des graines à des distances importantes, vous avez un enrichissement du milieu. Vous avez un effet jardin. »
Au sein de la réserve des Mont d’Azur, d’autres jardiniers en puissance comme les chevaux de Prjevalski.
« Donc ça c’est le cheval sauvage, qui est à l’origine d’une partie des chevaux domestique et qui a été abondamment représenté sur toutes les grottes illustre, en particulier Cos Caire. »
Ici pour préserver les animaux sauvages, le vétérinaire se sert surtout d’un 4×4 et de ses yeux. Il doit rester à distance et intervenir uniquement en cas d’urgence.
« Ici les animaux sont en totale liberté, ils font ce qu’ils veulent. Ils accomplissent tous leurs cycles biologiques : reproduction, alimentaire, etc… Tout le comportement social, et nous nous sommes des observateurs, des gens qui sont là pour apprendre ce qu’il se passe, comment ça se passe. »
Au Mont d’Azur, 500 espèces différentes vivent en liberté sur près de 1000 hectares, c’est le souhait du vétérinaire. Et à y regarder d’un peu plus près, l’animal aussi pourrait y songer.Categories: Tourisme
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